Vous aimerez ce texte : vers des licenciements en masse ?

Voilà qui va vous ravir : Un nouveau post que je viens de relever sur le web et que nous vous reproduisons ci-dessous. La thématique est « l’automobile ».

Son titre saisissant (vers des licenciements en masse ?) est sans confusion.

L’auteur (annoncé sous la signature d’anonymat
) est positivement connu.

Vous pouvez donc faire confiance aux révélations qu’il communique.

L’éditorial a été divulgué à une date notée 2023-03-15 08:06:00.

Texte original :

Ford vient d’annoncer la suppression de 1.100 emplois en Europe. Mais cette crise des licenciements pourrait bien s’étendre à de nombreux autres constructeurs.

Le constructeur automobile américain Ford vient d’annoncer qu’il supprimera environ 1.100 emplois en Europe, dans le cadre de la réorganisation de ses opérations sur le Vieux Continent.

Les collaborateurs concernés sont basés sur l’usine de Valence, en Espagne, qui s’apprête à arrêter la production des Ford S-Max et Galaxy au mois d’avril 2023, après avoir arrêté de fabriquer la Mondeo l’an dernier : « Environ 1.100 emplois sont concernés », a déclaré une porte-parole de la marque, ajoutant que Ford « travaillerait de manière constructive avec les syndicats pour réduire l’impact » des coupes budgétaires « sur les employés, leurs familles et la communauté locale ».

Licenciements : 10% des salariés de Ford poussés vers la sortie

Ces suppressions d’emplois font suite à l’annonce par Ford, le mois dernier, de la suppression de 3.800 emplois également en Europe, dont pas moins de 2.300 postes en Allemagne et 1.300 en Grande-Bretagne.

Ces licenciements touchent des postes administratifs ainsi que les équipes du développement de produits, et non les postes de fabrication en usine. Au total, ces licenciements représenteraient environ 10 % du personnel européen de Ford.

La raison de cette crise sociale et économique ? La voiture électrique. En effet, comme les autorités européennes forcent la main de l’industrie automobile pour abandonner les voitures thermiques, les constructeurs se voient contraints de réduire le nombre de modèles développés pour le marché européen, pour se concentrer rapidement sur leur transition vers la voiture électrique.

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Licenciements : le début d’une crise mondiale ?

L’avènement des voitures électriques implique des investissements massifs dans le développement des nouvelles technologies, ainsi que la transformation des usines. Mais selon la firme à l’ovale bleu, les voitures électriques nécessiteraient 40 % de collaborateurs en moins dans ses usines.

Selon une récente étude de PwC (PricewaterhouseCoopers), la transition vers l’automobile électrique sera synonyme de suppression de pas moins de 500.000 emplois en Europe d’ici 2035 : un impact social trop souvent négligé par les politiques souhaitant la suppression des voitures thermiques. Et à moins que l’Union Européenne ne fasse machine arrière sur le sujet, la casse sociale s’annonce donc très importante.

Le cas de Ford n’est pas isolé : en effet, l’industrie automobile s’inquiète désormais des conséquences des subventions américaines sur les voitures électriques fabriquées au pays de l’Oncle Sam. Au delà des constructeurs, ce sera sûrement une majeure partie de l’industrie automobile qui sera touchée, à moyen terme, par des licenciements : constructeurs, sous-traitants, équipementiers…

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