Que penser de ce papier : Avec le dernier « Indiana Jones », Harrison Ford sort par la grande porte

Notre équipe vient de remarquer cet encart sur le sujet « l’automobile ». Avec régal nous vous en transmettons l’essentiel ci-dessous.

Son titre (Avec le dernier « Indiana Jones », Harrison Ford sort par la grande porte) parle de lui-même.

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Ce texte peut de ce fait être pris au sérieux.

Sachez que la date d’édition est 2023-06-27 21:00:00.


28 juin 2023

04:00

James Mangold a remplacé Spielberg, mais Harrison Ford se cramponne à son chapeau et son fouet dans «Indiana Jones et le Cadran de la destinée». Un héros sur le retour mais plus humain.

S’il comptait prendre une retraite tranquille, le professeur d’archéologie Henry Walton Jones Jr., alias Indiana Jones, en est pour ses frais. La quête du « Cadran de la destinée » est pleine de rebondissements, sur un rythme effréné. Quinze ans. Il aura fallu quinze ans de patience aux admirateurs du grand Indy pour se régaler d’une suite au « Royaume du crâne de cristal », sorti en 2008, et qui en avait laissé plus d’un sur leur faim.

Pas de ça avec le « Cadran de la destinée », qui en met plein la vue, avec ses références et ses petites touches d’humour attendues, auxquelles s’ajoute une dimension humaine parfois émouvante – celle du héros vieillissant.

Bande annonce d’Indiana Jones et le Cadran de la Destinée.

Après que Steven Spielberg eut jeté l’éponge, c’est Harrison « Indy » Ford lui-même qui a proposé aux producteurs James Mangold comme réalisateur. Ce dernier est venu avec l’équipe de scénaristes qui a assuré la réussite de « Le Mans 66 » (2019): Jeremy « Jez » et John Henry Butterworth.

Divertissement de haut vol, « Le Cadran de la destinée » scelle aussi la fin d’un personnage auquel Harrison Ford s’identifie particulièrement.


Bien évidemment, les Butterworth Brothers se sont pliés à l’idée que tout épisode d’Indiana Jones se doit d’avoir un prologue en bonne et due forme. 1944, en pleine déroute allemande, le Dr. Henry Jones et son ami le professeur Basil Shaw (Toby Jones) tentent de récupérer la Sainte Lance, avec laquelle le centurion Longin aurait percé le flanc du Christ en croix, alors qu’elle est emmenée par train vers Berlin.

Archimède dans le coup

Mais la « relique de Hitler » s’avère fausse, et nos deux archéologues se rabattent sur la machine d’Anticythère, ce fameux « Cadran de la destinée » aux étonnants pouvoirs, conçue par Archimède.

Ford voulait conclure la série en donnant de l’épaisseur à son personnage, toujours mené par l’action. Ses failles le rendent plus humain.


Vingt-cinq ans plus tard, 1969. Après avoir subtilisé une partie du Cadran de la destinée aux méchants nazis, le Dr. Henry Walton Jones Jr., alors professeur d’archéologie en fin de carrière, est à nouveau confronté au mythique objet.

Fille de son ami Basil Shaw, sa filleule Helena Shaw (Phoebe Waller-Bridge) cherche à s’en emparer à des fins mercantiles, tandis que les nazis, Jürgen Voller (Mads Mikkelsen) en tête, tentent de récupérer l’objet pour corriger les erreurs du passé – la défaite de Hitler – en vue d’un monde meilleur, surtout pour lui et ses sbires.

Charme discret et cran à revendre

Helena est le véritable catalyseur du film: c’est elle qui enclenche l’action d’Indy, dont elle devient finalement l’alliée contre les nazis. Avec un charme discret, de l’humour et beaucoup de cran, elle accompagne son parrain dans une quête et des cabrioles qui ne sont plus de son âge: 80 ans aujourd’hui, 78 lors du tournage en 2021. Harrison Ford n’en réalise pas moins une prouesse.

Avec son thème enlevé, la musique de John Williams annonce et ponctue les moments clés du film, comme un indicatif.


Ford voulait conclure la série en donnant de l’épaisseur à son personnage, toujours mené par l’action. Ses failles le rendent plus humain: le héros hollywoodien en fin de parcours vit un dernier développement passionnant. Bien sûr, il ne peut éviter des saillies du genre: « Il y a trop de nazis ici » ou « Vous êtes allemand, Voller, n’essayez pas d’être drôle! »

John Williams , maestro de l’action

Contrairement à l’épisode précédent, tourné uniquement aux États-Unis, « Indiana Jones et le Cadran de la destinée » transporte ses caméras en Angleterre (les studios Pinewood, dont le plateau de « 007 » où fut tournée la scène du métro new-yorkais) et en Écosse, en Sicile et au Maroc. Avec son thème enlevé, la musique de John Williams annonce et ponctue les moments clés du film, comme un indicatif. Ce devrait être l’une des dernières créations du fantastique compositeur et chef d’orchestre américain, âgé de 91 ans.

Maître d’un rythme toujours trépidant, ponctué de quelques ralentissements, James Mangold promène sa caméra au cœur de l’action, sans négliger l’atmosphère du film. Divertissement de haut vol, « Le Cadran de la destinée » scelle aussi la fin d’un personnage auquel Harrison Ford s’identifie particulièrement. Ayant déjà porté le chapeau d’aventurier Fedora et manié le fouet, Helena Shaw a tous les atouts pour lui succéder. Et reprendre sa devise: « Quand tu es au pied du mur, fais tout péter! »

« Indiana Jones et le Cadran de la destinée »

Par
James Mangold

Avec Harrison Ford, Phoebe Waller-Bridge, Mads Mikkelsen…

Note de L’Echo:

Bibliographie :

À travers l’Inde en automobile/49,Ouvrage .

Le Radium qui tue/p02,Clicker Ici .

Mécanique automobile,(la couverture) .

Pour lire en automobile/Les maisons en chair et en os,Le livre .