Dernière actualité pour les fans : Route du Rhum – Destination Guadeloupe : le départ est proche !

J’ai remarqué un texte sur internet dont la thématique est «l’automobile».

Le titre troublant (Route du Rhum – Destination Guadeloupe : le départ est proche !) est évocateur.

Présenté sous la signature «d’anonymat
», l’auteur est reconnu comme quelqu’un de sérieux.

Il n’y a pas de raison de douter du sérieux de ces informations.

Texte :

Une course de légende, la reine des transats. Les épithètes à valeur superlative s’accumulent dans les sillages de La Route du Rhum – Destination Guadeloupe qui revient tous les quatre ans avec la régularité d’un métronome pour donner libre cours à une chevauchée océanique sur son immuable parcours de 3 542 milles (6 560 km). Sur son célèbre tracé – entre les bourrasques de l’automne le long de la Côte d’Emeraude et la douceur tropicale aux abords de l’île en forme de papillon – la course exige de composer avec la mer et le vent pour toujours bien arbitrer entre la quête de vitesse et de performance, et l’inévitable nécessité de préserver sa machine. Avec trois marques de parcours : la bouée CIC – Cap Fréhel, la Tête-à-l’anglais (îlot au Nord de la Guadeloupe), et la Bouée Basse-Terre à l’entrée du canal des Saintes, elle s’inscrit sous le signe de la liberté sur un terrain de jeu laissé grand ouvert à travers l’Atlantique, d’Est en Ouest.

Un parcours libre et ouvert

Et s’il évite les nombreux points de passage obligés, notamment au niveau de la pointe de Bretagne, ce parcours qui fait la part belle à l’art de tracer sa propre trajectoire, laisse aussi toujours l’opportunité au bon sens marin de l’emporter. « C’est un parcours mythique mais aussi technique et complexe, car il faut sortir de la Manche. À cette époque de l’année, des grosses dépressions viennent vers nous comme on le voit dans la situation actuelle. Il faut gérer au mieux la prise de risque en fonction de la force du vent et de l’état de la mer pour descendre vers le sud avec le moins de dégâts possibles, » souligne Giancarlo Pedote (Prysmian Group), qui connaît la route et son bateau. Comme ses concurrents de la catégorie IMOCA, ces monocoques taillés pour le tour du monde en solitaire, il figure sans aucun doute parmi l’un des mieux armés pour faire le dos rond et affronter le gros temps.

Du côté météo, les derniers fichiers laissent peu de doutes sur la teneur du début de course. Ce sera costaud, et assurément rugueux. Avec un système dépressionnaire bien installé sur l’Atlantique, c’est au rythme d’une succession de fronts qu’il faudra plonger dans le grand bain. Du près musclé d’entrée de jeu et un golfe de Gascogne fidèle à sa réputation composent un scénario météo qui pourrait se dégrader nettement lundi sous l’effet d’une dépression creuse générant un front froid très actif. De quoi laisser planer la menace « de vents de 50 à 55 nœuds dans le nord de la perturbation et des creux de 6 à 7 mètres vers lle arge pour la journée de lundi, »  indique Cyrille Duschene de METEO CONSULT dans son bulletin du jour. Et « mettre les marins à rude épreuve, » ajoute ce matin le prévisionniste. « Dès Ouessant, et même avant, il y a de la mer et des conditions de vent qui sont celles d’un mois de novembre. Il n’y a pas de surprise. La Route du Rhum – Destination Guadeloupe a écrit son histoire avec ces conditions. Je souhaite à tous les concurrents le meilleur, j’aurais préféré une meilleure météo, il n’empêche que je ne suis pas inquiet de leur savoir-faire, » complète de son côté Francis Le Goff, directeur de course.

Impatience, peur, etc.

Pour autant, quelle que soit l’intensité de ce coup de chien, c’est bien sous le signe d’une navigation au louvoyage dans la brise et sur mer très formée que débutera cette 12è Route du Rhum – Destination Guadeloupe.  « Dès la première nuit, il faudra faire face à la tempête. Je me sens prêt pour ça. J’attends avec impatience d’avoir une idée plus précise des options qui s’offrent à nous afin de faire les bons choix, ne pas casser le bateau et tout donner. Il faut parfois savoir ménager nos multicoques et donc ralentir pour bien gérer, » indique Éric Peron (Komilfo). Pour sa première participation, ce fin expert de la navigation en solitaire compte aussi sur son bateau « le plus marin, le plus 4X4 avec ses coques les plus volumineuses. Dans du vent fort et de la mer formée, c’est un atout, » se rassure-t-il à quelques jours du coup d’envoi dans la classe des huit Ocean Fifty, la plus engagée de toute la flotte hétéroclite. « J’ai peur, mais je vais être à 200% dimanche et faire un beau départ parce que j’adore ça. J’aurai tous ces marins que j’admire autour de moi, je viens pour ça, » souligne quant à lui Arthur Le Vaillant (Mieux), paré à faire son plongeon à bord de son Ultim 32/23 dans cette course qui a bercé son enfance.

Du côté des 55 Class40, des 12 Rhum Mono et des 17 Rhum Multi, la joie de bientôt réaliser un rêve pour une grande première, le plaisir de revenir pour prendre sa revanche ou rééditer au chapitre du coup d’éclat sont les motivations qui se compilent malgré la peur de se lancer. Elles sont autant de moteurs que partagent les 138 protagonistes de cette 12e Route du Rhum – Destination Guadeloupe. Sur son parcours simple inscrit sous le signe de la liberté, l’escale technique et l’assistance y sont autorisées, laissant toujours l’opportunité à chacun de tracer sa propre trajectoire. Et sa propre histoire…

Lecture:

Bréves de volant : Les automobilistes face aux motards de la Police nationale,Le livre .

Japonais/Kanji/Yon kyuu,Le livre . Ouvrage de référence.

Photographie/Thèmes/Le mouvement,Clicker Ici .

Pour lire en automobile/Le Monde sous-marin/04,Le livre . Ouvrage de référence.