Dernière actu pour vous : que représente le parc automobile électrique en Franche-Comté ?

Notre équipe vient de voir ce post sur la thématique « l’automobile ». Avec plaisir nous vous en présentons l’essentiel ici.

Le titre troublant (que représente le parc automobile électrique en Franche-Comté ?) parle de lui-même.

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Sachez que la date d’édition est 2023-02-16 21:00:00.

L’article d’origine :

A l’horizon 2035, les voitures neuves à moteur thermique ne pourront plus être vendues. Seront autorisés à la vente, seulement les véhicules 100 % électriques ou à hydrogène. Après une première étape le 8 juin 2022, le Parlement européen a approuvé le vote final le 14 février 2023. Le texte doit encore être approuvé par le Conseil de l’UE avant d’entrer en vigueur.

Que représente l’électrique en Franche-Comté ? Déploiement des bornes de recharges, poids du parc automobile électrique ou encore puissance disponible, voici la situation à l’échelle deu Doubs, du Jura, de la Haute-Saône et du Territoire de Belfort.

1) Quel est le poids des véhicules électriques fin 2022 ?

Au 31 décembre 2022, les véhicules électriques pesaient pour 1,2 % du parc des voitures particulières contre 0,5 % il y a exactement deux ans en Franche-Comté. D’un département à l’autre, cette part varie de 0,8 % en Haute-Saône à 1,4 % dans le Doubs.

On estime désormais à près de 15 500, le nombre de véhicules nécessitant une borne de recharge électrique sur le territoire franc-comtois dont 8 147 dans le Doubs, 3 369 dans le Jura, 2 238 en Haute-Saône et 1 730 dans le Territoire de Belfort.

2) Que représente ce type de véhicules dans les communes rurales et urbaines ?

En matière d’équipement de ce type de véhicules, il existe toujours un fossé entre les communes urbaines et rurales. Fin décembre 2022, on estime ainsi près de 131 véhicules électriques pour 10 000 habitants en Franche-Comté avec de fortes disparités sur le territoire : 133 véhicules pour les grands centres urbains contre 99 pour les communes rurales à habitat très dispersé.

Un défi, lorsque la dépendance aux voitures est d’autant plus marquée dans les territoires les plus éloignés des centres urbains. En Franche-Comté, 82 % des déplacements domicile-travail étaient effectués en voiture en 2018 (70 % à l’échelle nationale). En Haute-Saône, cette proportion atteint même plus de 85 % de ces trajets.

3) Qu’en est-il du déploiement des bornes de recharge ?

Fin décembre 2022, on estime à 82 107 le nombre de points de recharge ouverts au public à l’échelle nationale, en hausse de 53 % par rapport à la même période en 2021 selon les données Enedis. Cela ne représentent que 6,5 % des bornes disponibles sur le territoire si on additionne les points à destination des sociétés (493 648) ou encore des particuliers (71 630). Cela représente 1 point de recharge pour 1 000 habitants ou encore 1 point de charge pour 14 véhicules. Selon la plateforme GIREVE, le nombre de bornes pour le grand public pourrait atteindre à l’horizon 2035  : 1,14 million de bornes (scénario bas), 1,55 million (scénario médian) et 1,83 million (scénario haut).

Côté Bourgogne-Franche-Comté, on compte environ 114 points de charge accessibles au public pour 100 000 habitants. A l’exception du Territoire de Belfort (126), les trois autres départements francs-comtois situent sous cette barre  : 84 dans le Doubs, 72 en Haute-Saône et 66 dans le Jura. Sur les 12 derniers mois, on note une progression de 38 % du déploiement des bornes dans la région. On enregistre la plus forte augmentation dans le Jura (+88 %) devant le Doubs (+53 %), le Territoire de Belfort (+23 %) et la Haute-Saône (+ 20%).

4) Quelle est la puissance disponible ?

Côté puissance disponible, le dernier rapport de l’Ademe sur les véhicules électriques notait qu’au 1er septembre 2022, près de 91 % de ces bornes sont d’une puissance inférieure à 22kW et « près des deux tiers sont situés en voirie ou en parking public ». Dans la région Bourgogne-Franche-Comté, on observe une puissance moyenne installée de 42,6 kVA pour les points de charge accessibles au public variant de 18,1 kVA dans la Nièvre à 57,8 kVA en Côte-d’Or.

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