Regardez cet écrit : Les assureurs pris d’assaut à Vichy (Allier) après les intempéries

Regardez cet écrit : Les assureurs pris d’assaut à Vichy (Allier) après les intempéries

Nous révélons un tout nouvel article qui va compléter notre revue de presse sur « l’automobile ».

Son titre saisissant (Les assureurs pris d’assaut à Vichy (Allier) après les intempéries) parle de lui-même.

Le rédacteur (identifié sous la signature d’anonymat
) est connu et fiable pour plusieurs autres posts qu’il a publiés sur internet.

Vous pouvez prendre connaissance de ces révélations en toute tranquillité.

Texte source :

Sous un soleil tapant dur comme pour les narguer, des habitants de l’agglo de Vichy, sinistrés suite à l’orage de grêle de samedi 4 juin, ont battu le pavé dans de longues files d’attente, mardi matin, dès l’ouverture des agences d’assurances, à Vichy.

Certains ont attendu plus de 3 heures, avant de franchir le seuil de leur agence pour déclarer leurs sinistres dans le détail et ainsi connaître les démarches à suivre.

Un long périple débute pour les sinistrés

Quelques assureurs avaient ouvert exceptionnellement leur agence, ce lundi de Pentecôte à Vichy, mais, une grande majorité de sinistres n’a pas pu joindre d’assureur par téléphone ce week-end. Il y a ceux qui ont rempli une pré-déclaration, ceux qui ont envoyé un mail, et tous ceux, aussi, qui ne maîtrisent pas forcément les outils numériques ou qui n’en disposent pas. Tous étaient impatients de rencontrer leur assureur.

On attend depuis 2 heures pour la maison et un véhicule.

Après le choc de voir son véhicule quasi détruit par les grêlons, son habitation dévastée par l’eau ruisselant des toitures percées, un long périple débute pour les personnes sinistrées. Quelles prises en charges ? Quel couvreur joindre ? Quid des devis ? « On attend depuis 2 heures pour la maison et un véhicule. La voiture était au garage, mais les tuiles du toit sont tombées dessus et l’ont donc abîmée. On est dans l’attente d’un couvreur », expliquait Véronique, de Vichy.

Isabelle, elle, habite, Aix en Provence. « Je suis en vacances à Creuzier-le-Neuf depuis vendredi dernier. Ma voiture a subi de gros dégâts. J’ai pu faire une déclaration de sinistre en ligne, dimanche à 2 heures du matin. Pour rentrer chez moi, j’attends de savoir ce que l’assureur me propose. J’espère pouvoir au moins faire changer mon pare-brise. Et la carrosserie, je verrai cela à Aix. »Des heures d’attente devant les agences d’assurance du centre-ville de Vichy.

« J’ai pu joindre le service d’urgences de mon assureur. Un couvreur viendra vendredi », souffle à son tour Simone, une Bellerivoise.

Attentes et inquiétudes

Marie-Claude, de Saint-Germain-des-Fossés, redoute les délais de prise en charge et de réparation : « J’habite sur la colline. Il y a des fuites dans la maison et le jardin est dévasté. On a rempli des brouettes de feuilles et de fruits. Je n’ai pas pu déclarer mon sinistre par Internet, c’est pour cela que je me suis déplacée. On avait déjà subi un sinistre en 2019 à cause de l’orage. Par expérience, c’est très long… »

L’économie locale du bassin de Vichy (Allier) veut se relever au plus vite

Catherine, d’Espinasse-Vozelle, a déjà entamé la procédure de façon numérique, mais pas entièrement : « J’ai pu faire une déclaration de sinistre en ligne. Mais on ne peut pas mettre de détails, ni de photos. Aussi, je me suis déplacée. »

Thierry, de Creuzier-le-Vieux, s’est déjà lancé des travaux de réparation de son toit. « J’avais 80 tuiles en stock, on les a posées avec mon fils. Mais, il y a des parties du toit inaccessibles. Mon assurance m’a donné un contact pour un couvreur, j’attends la confirmation d’un rendez-vous. »

Il y a des dizaines de personnes qui sonnent et proposent de mettre une bâche. L’une d’elles prenait 1.600 €, puis après négociation 1.000 €, puis 600 €, on n’a pas donné suite.

De son côté, Louisette, Vichyssoise, a été confrontée aux profiteurs du sinistre : « J’ai pu faire une déclaration en ligne. Mais je suis là pour les détails. Il y a des dizaines de personnes qui sonnent et proposent de mettre une bâche. L’une d’elles prenait 1.600 €, puis après négociation 1.000 €, puis 600 €, on n’a pas donné suite. » Comme Salvador, d’Escurolles : « Une personne m’a dit “vous avez vu votre toit…” me proposant d’intervenir dessus. J’ai refusé. »Les dégâts dans le bassin de Vichy sont considérables, comme ici dans le lotissement de Champcourt à Cusset.

Les files continuent de s’étirer. Le soleil tape toujours. Il est 13 heures. Un commerçant de la rue de Paris, a distribué deux packs de bouteille d’eau. Un geste bienvenu. Car, le moral des sinistrés, lui, n’est pas au beau fixe.

Les maires du bassin de Vichy (Allier) aux premières loges face aux intempéries

Fabienne Faurie
Photos : Corentin Garault

Bibliographie :

Code de la route/Accidents,(la couverture) .

Goélette Cardabela/La Goélette Cardabela – histoire d’une construction en amateur,(la couverture) .

Pour lire en automobile/Comment on meurt aux Colonies/04,Clicker Ici . Disponible dans toutes les bonnes bibliothèques de votre département.

Tribologie/Applications pratiques/Pneumatiques,(la couverture) .