Infos toute fraiche : Le « Bernard Tapie des Grande-Ventes » menait la belle vie sur le compte de ses sociétés

A relever, cet éditorial sur le web dont la thématique est « l’automobile » et qui va vous réjouir.

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La date de publication est 2024-03-07 09:26:00.

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« J’ai été le Bernard Tapie des Grandes-Ventes. Tout le monde savait d’où venait l’argent, y compris ma femme », assure le prévenu au tribunal correctionnel de Dieppe (Seine-Maritime).

Face à la présidente et à ses deux assesseurs ce mardi 5 mars 2024, l’homme de 42 ans assume pleinement. Oui, il a détourné des fonds de ses sociétés. Oui il a mené un beau train de vie grâce à cet argent.

Ce qu’il n’admet pas en revanche, c’est que les quatre coprévenus qui se trouvent à ses côtés ne prennent pas leur part de responsabilité. Car eux aussi, estime-t-il, ont bien profité de ces largesses.

Une belle vie et une belle maison avec piscine

Il faut dire que dans cette affaire, il est celui qui risque le plus gros. Les cinq prévenus – trois hommes et deux femmes – sont poursuivis à des degrés divers, suite à la liquidation de deux sociétés qui officiaient d’abord aux Grandes-Ventes, puis à Saint-Nicolas-d’Aliermont entre 2019 et 2022.

L’affaire est révélée en janvier 2021 par le liquidateur judiciaire de la première société, Normandie Carrelage. « Les comptes de la caisse sont vides, alors qu’il aurait dû y avoir plus de 40 000 € », rappelle la présidente du tribunal. Idem, lorsque la deuxième société J’aime mon sol est à son tour mise en liquidation.

Non seulement il n’y a plus aucun euro dans les caisses, mais des détournements, des faux en écriture et des rémunérations indues sont notamment mis au jour. Quant au passif des deux sociétés, il s’élève à 800 000 € pour la première et à près de 500 000 € pour la seconde.

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Près de 200 000 € de travaux

De l’argent en partie dépensé pour des travaux de rénovation de la résidence du principal prévenu : près de 200 000 € ont été engagés pour transformer sa petite maison de 150 000 € en une somptueuse habitation avec piscine et dépendances. Sans compter les belles voitures et les vacances en Islande et en Corse, cette fois pour l’ensemble des prévenus et leur famille.

Car les trois hommes étaient associés et amis, quant aux deux femmes, l’une est la maman et cogérante du principal prévenu dans la première société, l’autre était sa femme au moment des faits. Si la maman dit au tribunal avoir fait preuve d’une grande négligence et assumer les faits qui lui sont reprochés, l’ex-épouse tente de minimiser son implication.

Des détournements ? Elle n’était pas au courant. Des faux en écriture ? Pas davantage. Des réponses qui ont du mal à convaincre. Car elle a été salariée de l’une des sociétés : c’est elle en effet qui avait la charge des éléments comptables ; et c’est elle aussi qui a déposé certains chèques de clients sur leur compte personnel.

« C’était un beau parleur »

Quant aux travaux somptueux faits dans sa maison, avec « seulement » 57 000 € de revenus fiscaux par an pour elle et son mari, elle ne pouvait ignorer la provenance de l’argent estime la présidente :

Vous étiez bien contente d’avoir la piscine, de conduire la Porsche Cayenne.

La présidente

Les deux associés aussi minimisent. L’un d’eux rejette même l’entièreté des faits sur le principal prévenu : « C’était un beau parleur. C’est lui qui décidait et vous deviez suivre », assure-t-il. Pourtant, tous trois avaient signé une demande de prêt bancaire d’un montant de 74 000 € pour réaliser des travaux dans leur showroom.

Travaux qui n’ont jamais été faits : l’argent a servi à payer leurs salaires.

La vérité, c’est que tant que le gâteau est bon, tout le monde veut sa part et quand il n’est plus bon, tout le monde détale. 

Le prévenu principal

Lui assume sa mauvaise gestion, mais dit avoir été pris dans un engrenage : « Normandie Carrelage s’est développée très vite. Je travaillais sept jours sur sept, il y a eu beaucoup d’argent. J’ai voulu avoir une belle maison et en mettre plein la vue, car je suis issu d’une famille pauvre […] Quand on a un mariage à 70 000 €, quand on va en vacances en Islande et en Corse, on sait d’où vient l’argent. Tout le monde savait d’où venait l’argent », réitère-t-il.

Les peines demandées par le parquet vont de trois ans de prison, dont deux avec sursis probatoire, pour le principal prévenu, à 12 mois avec sursis simple pour la maman, et des interdictions de gérer une société. La délibération sera rendue le mardi 2 avril.

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