Information pour les fans : Mobilité. Pourquoi trois quarts des Français ne souhaitent pas se séparer de leur voiture ?

J’ai repéré un article sur le web dont le propos est «l’automobile».

Son titre saisissant (Mobilité. Pourquoi trois quarts des Français ne souhaitent pas se séparer de leur voiture ?) en dit long.

Sachez que le journaliste (présenté sous la signature d’anonymat
) est connu et fiable.

Il n’y a aucune raison de douter du sérieux de ces informations.

Le papier a été édité à une date mentionnée 2023-03-27 23:05:00.

L’article original :

L’enquête est menée en fin d’année 2022 auprès de 6 001 personnes résidant dans six pays d’Europe de l’Ouest (Allemagne, Belgique, Espagne, France, Italie et Portugal). Elle tient compte du contexte d’inflation et de crise de l’énergie qui impacte directement le budget mensuel des déplacements quotidiens pour le travail.

Un budget qui s’établit en moyenne à 133 € mais qui atteint 145 € en France. La marche à pied, la bicyclette et le scooter sont devenus plus populaires en raison de la promiscuité des transports collectifs qui a entraîné une légère baisse de fréquentation.

En Europe, deux tiers des personnes déclarent avoir dû revoir leurs habitudes de mobilité en raison de l’inflation et du coût du carburant. 

Des trajets en voiture

Si le télétravail a fait de nombreux émules en Europe (2 jours en moyenne), cette pratique atteint 1,6 jour par semaine chez nous. En France, 52 % des trajets représentent plus de 10 km journaliers. Malgré les contraintes budgétaires, l’utilisation de la voiture reste élevée.Dans certains cas, les Européens ont même encore plus qu’avant recours à la voiture.

Une voiture majoritairement thermique en France avec l’essence légèrement devant le diesel (48 % contre 43%). Les autres modes sont plus confidentiels sauf l’hybride qui atteint 5 %.

L’énergie 100 % électrique n’atteint que 1 % en moyenne et 2 % en France. En Allemagne, l’électrique atteint 3 %. 

Des freins à l’électrique

Un tiers des Européens envisagent l’achat d’un véhicule 100 % électrique à l’avenir. Cette tendance est toutefois modulée par trois points négatifs pour cette énergie.

En moyenne, les personnes interrogées (un panel de personnes de plus de 18 ans) répondent que le coût d’une électrique est une barrière importante, plus encore que le maillage et la disponibilité des points de recharge et la difficulté d’envisager de longs trajets.

Un avenir sans voiture ?

Lorsqu’on demande aux Européens s’ils envisagent de se passer d’une voiture personnelle, la réponse est non à 68 %. En France, ce pourcentage passe à 76 %, le plus élevé en Europe. En Espagne et en Italie, le non l’emporte plus modérément (58 % et 59%).

Seule la frange des Européens de 18 à 34 ans envisage à 40 % l’abandon de la voiture et 12 % l’envisagent de façon définitive. Cette proportion est surtout atteinte dans les centres des grandes villes à l’inverse des zones rurales où le maillage des transports en commun est plus lâche.

Des changements au quotidien

La conscience écologique semble déjà bien présente : la moitié des Européens (54 %) dit avoir mauvaise conscience à propos de l’empreinte carbone de leur voiture, même si seuls 15 % sont « tout à fait d’accord » avec cette affirmation.

Au quotidien, ils sont d’accord pour réduire leur vitesse pour économiser le carburant et pour réduire l’usage de la voiture en général. Afin de réduire le budget voiture, les Européens sont nombreux à envisager de réduire les frais d’entretien et, si cela est possible, de partager sa voiture pour en retirer un revenu supplémentaire.

A lire:

Contes du soleil et de la pluie/77,Le livre .

Histoire de l’automobile,(la couverture) .

Photographie/Entretien/Les ennemis des appareils,Le livre .

Pour lire en automobile/Les maisons en chair et en os,Le livre .